Notice: add_custom_background est déprécié depuis la version 3.4! Utilisez add_theme_support( 'custom-background', $args ) à la place. in /opt/web/clients/m/modem/lesdemocrates.fr/public_html/wordpress_lesdemocrates.fr/wp-includes/functions.php on line 3573

Notice: add_custom_image_header est déprécié depuis la version 3.4! Utilisez add_theme_support( 'custom-header', $args ) à la place. in /opt/web/clients/m/modem/lesdemocrates.fr/public_html/wordpress_lesdemocrates.fr/wp-includes/functions.php on line 3573
Christophe JERRETIE | Mouvement Démocrate 19
RSS Facebook Twitter
 

Christophe JERRETIE

«En finir avec le quoi qu’il en coûte!» – la tribune de Christophe Jerretie, député MoDem de la Corrèze Christophe Jerretie 11 Juin 2021 à 12h45 ( l’ opinion ) « On sent le vent de la dépense libre au gré des annonces et des prises de parole de nos ministres à quelques mois des élections présidentielles ! Ne tombons pas dans les dérives électoralistes. Gardons la calculatrice en mode soustraction », écrit Christophe Jerretie Christophe Jerretie © DR S’abonner L’impact de la Covid-19 pour les finances publiques aura été terrible en 2020, avec un déficit de 9,2 points de PIB, soit plus de 180 milliards d’euros. Et cela se poursuit en 2021 où nous cumulons mesures de soutiens ou d‘urgence, et mesures de relance entraînant une estimation de déficit à 9,4 % du PIB, soit plus de 220 milliards d’euros. L’Etat a répondu présent et fait des efforts inégalés en matière de mesures économiques et sociales. Un soutien nécessaire pour éviter de creuser davantage le fossé des inégalités et l’effondrement de l’économie. Nos impôts et nos emprunts ont donc été efficaces. Mais aujourd’hui, l’État doit se reconstituer, l’Etat doit entamer des réformes structurelles ___ Object 16 Il est temps de fermer les vannes avec le consentement de la population. Oui, l’ambition du prochain mandat est celle de la renaissance financière et économique de notre Etat. Et le « quoi qu’il en coûte 2020-2021 », qui s’ajoute au laxisme historique de notre pays en matière de gestion financière (un déficit récurrent depuis 1974), nous renvoie en pleine face nos responsabilités politiques et celles de nos concitoyens par la même occasion. Nous devons reprendre nos esprits. Les politiques doivent anticiper et faire des choix assumés. Et ce n’est pas autour de la dépense publique outrancière que nous ferons renaître notre pays de ces cendres financières. Nous avons fait le choix de baisser les impôts des ménages et des sociétés depuis 2017, même lors de la période de crise, de supprimer une partie des recettes, car nous étions un des pays avec le plus fort taux de prélèvements obligatoires des pays de l’OCDE. C’était nécessaire, mais ce n’est pas négligeable structurellement. En même temps, le président de la République nous demande de ne plus créer d’impositions aux Français. Dont acte ! Mais il est impératif de retrouver des recettes ou des ressources. Et pour ce faire, il ne reste que peu de solutions, celle de la croissance autour de la liberté économique et du renforcement de notre espace économique européen ou celle de la réadaptation des impôts ou contributions existant en France. Les deux doivent être employés rapidement. Transition. C’est pourquoi, avec la levée des mesures de restrictions, nous devons immédiatement passer en transition économique. Le « quoiqu’il en coûte » doit s’éteindre dans les semaines à venir. La reprise de la vie économique en dépend. Et cette période est celle du travail, de l’emploi… Et il n’en manque pas dans notre pays. Tous les domaines se restructurent, beaucoup de personnes partent à la retraite et les métiers évoluent pour la jeunesse. L’offre et la demande doivent se retrouver, arrêtons de l’assister, juste accompagnons-la ! Parallèlement, la réadaptation de nos dépenses publiques qu’elles soient sur le budget de l’État, de la sécurité sociale ou des collectivités territoriales est inévitable. Nous sommes à l’heure des choix structurels : recentrer les priorités de l’État, réformer l’assurance chômage, réadapter le système de retraite au XXIe siècle, la gestion paritaire d’un autre temps, etc. Nous n’avons ni tranché ni été dans le fond sur ces sujets. L’exécutif doit s’y employer d’ores et déjà… Pourtant, on sent le vent de la dépense libre au gré des annonces et des prises de parole de nos ministres à quelques mois de l’élection présidentielle ! Ne tombons pas dans les dérives électoralistes. Gardons la calculatrice en mode soustraction. Christophe Jerretie est député MoDem de la Corrèze et est membre de la commission des Finances de l’Assemblée national

 

Poster un commentaire